|LGR|Maréchal_Lannes Elu/Admin
Nombre de messages : 941 Alignement : Impérialiste Département : Seine Date d'inscription : 06/07/2008
| Sujet: Lannes, Jean Mer 23 Juil - 15:11 | |
| Maréchal LannesNapoléon à Sainte-Hélène : « Lannes, le plus brave de tous les hommes était assurément un des hommes au monde sur lesquels je pouvais le plus compter... L'esprit de Lannes avait grandi au niveau de son courage, il était devenu un géant ». Naissance/mort: né le 10 Avril 1769 à Lectoure (Gers), mort le 31 Mai 1809 à Ebersdorf après la Bataille d'Essling où il fut blessé le 22Mai.
Allégeance: République Française , Empire Français.
Grade final: Maréchal d'Empire.
Service: 1792-1809(mort)
Faits d'armes:
1796 : Bataille du pont de Lodi 1796 : Bataille de Bassano 1796 : Bataille du pont d'Arcole 1800 : Bataille de Montebello 1805 : Bataille d'Ulm 1805 : Bataille d'Austerlitz 1805 : Bataille d'Iéna 1806 : Bataille de Pułtusk 1807 : Bataille de Friedland Distinctions : Grand-Aigle de la légion d'honneur Commandeur de la Couronne de Fer d'Italie Grand-Croix de l'ordre de Saint-Henri de Saxe Duc de Montebello Prince de Sievers Pair de France Hommage : Son nom est inscrit au côté Est de l'Arc de triomphe de l'Étoile Le 14 novembre 1796, Bonaparte remarque encore une fois le courage de Lannes au cours de la bataille du Pont d'Arcole où Lannes bien que blessé remotive les troupes mises en difficulté par les Autrichiens et lance une contre-attaque, qui permet d'éviter que Bonaparte soit fait prisonnier. Il totalise lors de cette bataille trois blessures. Pour le remercier, Bonaparte lui remet le drapeau que le corps législatif lui a envoyé en l'honneur de sa victoire, et l'accompagne de ces termes : Citoyen Général, le Corps Législatif a voulu honorer l'armée d'Italie dans son général. Il y eut un moment, aux champs d'Arcole, où la bataille incertaine eut besoin de l'audace des chefs. Plein de sang et couvert de blessures, vous quittâtes l'ambulance, résolu de vaincre ou de mourir. Je vous vis constamment au cours de cette journée au premier rang des braves. C'est à vous d'être le dépositaire de cet honorable drapeau qui couvre de gloire les grenadiers que vous avez constamment commandés.
- Son corps est inhumé aux Invalides, puis au Panthéon de Paris en 1810 lors d'une imposante cérémonie.
- Son buste orne la galerie des Batailles du château de Versailles,
- Son nom est gravé sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile (pilier Est).
- Son nom a aussi été donné à un des boulevard des Maréchaux de Paris: le Boulevard Lannes.
Napoléon peu après la mort de Lannes :
« Je perds le général le plus distingué de mes armées, celui que je considérais comme mon meilleur ami ; ses enfants auront toujours des droits particuliers à ma protection ».
Napoléon à Sainte-Hélène :
« Lannes, lorsque je le pris pour la première fois par la main, n'était qu'un ignàrantaccio. Son éducation avait été très-négligée ; néanmoins, il fit beaucoup de progrès, et, pour en juger, il suffit de dire qu'il aurait fait un général de première classe. Il avait une grande expérience pour la guerre; il s'était trouvé dans cinquante combats isolés, et à cent batailles plus ou moins importantes. C'était un homme d'une bravoure extraordinaire : calme au milieu du feu, il possédait un coup d'œil sûr et pénétrant, prompt à profiter de toutes les occasions qui se présentaient, violent et emporté dans ses expressions, quelquefois même en ma présence. Il m'était très-attaché. Dans ses accès de colère, il ne voulait permettre à personne de lui faire des observations, et même il n'était pas toujours prudent de lui parler, lorsqu'il était dans cet état de violence. Alors, il avait l'habitude de venir à moi, et de me dire qu'on ne pouvait se fier à telle et telle personne. Comme général il était infiniment au-dessus de Moreau et de Soult ». (O'Meara.)
Chaptal dans Mes souvenirs sur Napoléon édité en 1893 :
« Deux ou trois généraux avaient conservé auprès de lui (Napoléon) une liberté de pensée et de conduite que les autres n'avaient pas. Le maréchal Lannes est néanmoins le seul qui ait gardé sa franchise et son indépendance. Passionné pour Napoléon, il n'a jamais souscrit aux caprices de son maître, il ne lui a jamais ni masqué ni caché sa manière de voir. Sur le champ de bataille comme à la Cour, il ne lui taisait aucune vérité. Aussi étaient-ils presque toujours brouillés, ou plutôt en bouderie ; car le raccommodement le plus entier s'opérait à la première vue, et le maréchal terminait presque toujours en disant avec humeur qu'il était bien à plaindre d'avoir pour cette catin une passion aussi malheureuse. L'Empereur riait de ces boutades, parce qu'il savait qu'au besoin, il trouverait toujours le maréchal ».
source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Lannes
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