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 Bataille de Valmy 1792

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MessageSujet: Bataille de Valmy 1792   Bataille de Valmy 1792 EmptyMer 3 Déc - 16:07

La bataille de Valmy est une bataille, ou plutôt une « canonnade », opposant la Prusse et la France, qui a eu lieu, à Valmy, pendant la Révolution française, le 20 septembre 1792.


Contexte historique


Après que l’Assemblée Nationale, sur proposition du roi Louis XVI, eut déclaré la guerre au Roi de Prusse et de Bohème, Fréderic Guillaume II, le 20 avril 1792, les forces anti ou contre-révolutionnaires envahissent la France le 18 août 1792.
Une armée de 150 000 hommes, troupe combinée de la Prusse, de l’Autriche, et de Hessois sous le commandement du duc de Brunswick, représentant de Frédéric Guillaume II, à laquelle se sont joints 20 000 émigrés, s’est d’abord avancée contre la France, sur toute la ligne de ses frontières, entre Dunkerque et la Suisse. Le 12 août,
au lever du soleil les troupes légères prussiennes pénètrent sur le
territoire français. Le 15, l’armée prussienne vient camper entre Sierck et Luxembourg, et le général Clairfayt, à la tête des Autrichiens, coupe la communication entre Longwy et Montmédy. Le 19, le maréchal Luckner résiste courageusement à une attaque de 22 000 Autrichiens à Fontoy. Le 23, Longwy tombe. Les troupes françaises n’ont subi que des revers depuis la déclaration de guerre.
Le 2 septembre, Verdun,
place forte réputée imprenable, capitule : la route de Paris est alors
ouverte. Les commandants en chef des armées françaises deviennent suspects ; aussi, avant qu’une action sérieuse puisse être entreprise, les trois armées de Rochambeau, de Lafayette et de Luckner sont réparties entre les généraux Dumouriez et Kellermann.


Campagne précédant la bataille


Le 23 août, après un bombardement de trois jours, Longwy se rend aux alliés qui marchent alors lentement vers Verdun indéfendable.
Le commandant de la place, le colonel Beaurepaire
qui défend la place, indigné de la lâcheté du conseil de guerre qui
veut capituler, prend un pistolet et se suicide. Le jeune et vaillant Marceau, qui voulait comme Beaurepaire s’ensevelir sous les ruines de la place, finit par se rendre le 3 septembre 1792, après la défaite du 20 août. Il avait perdu ses équipages, ses chevaux, son argent.
« Que voulez-vous qu’on vous rende ? lui demanda un représentant du peuple.
- Un autre sabre pour venger notre défaite[1]. »
Le 2 septembre, le duc de Brunswick prend possession de Verdun
au nom du roi de France. L’armée d’invasion, réunie à Verdun, est forte
de 80 000 hommes. Pressé de parvenir à son but, le roi de Prusse donne
ordre, dès le lendemain, à cette armée d’avancer à travers les plaines
de la Champagne et de marcher droit sur Paris. Rien ne lui paraît plus facile. Il s’arrête cependant à quelques lieues de Châlons, arrivé au terme de son voyage qui devait être une suite de fêtes et de triomphes.
Mais Dumouriez, qui entraînait ses nouvelles troupes à Valenciennes avec des actions fréquentes mais réduites dans le dessein d’envahir la Belgique,
se porte vers l’Argonne par une marche rapide et osée presque sous les
yeux de l’avant-garde prussienne et barre la route de Paris, enjoignant
à Kellermann de l’assister depuis Metz. Kellermann se déplace mais lentement et, avant qu’il arrive, la partie nord de la ligne de défense est enfoncée. Dumouriez, non intimidé, change le front pour faire face au nord, avec son aile droite dans l’Argonne et sa gauche s’allongeant vers Châlons-sur-Marne et, dans cette position Kellermann fait sa jonction à Sainte-Menehould le 19 septembre 1792.
Dumouriez campe à une lieue en avant de Sainte-Menehould,
sur un plateau peu élevé au-dessus des prairies à droite du chemin qui
conduit à Châlons. Cette position s’appuie sur la droite à l’Aisne
qui descend de Sainte-Menehould, des prairies marécageuses et un étang
en couvrent la gauche. Une vallée étroite sépare le camp des hauteurs
de l’Iron
et de la Lune où campent les Prussiens. Entre ces deux élévations est
un bassin de prairies d’où sortent quelques tertres dont le plus élevé
est celui qui se trouve couronné par le moulin de Valmy. Deux petites rivières séparent cet espace, elles tombent dans l’Aisne, au-dessus et au-dessous de Sainte-Menehould, l’Auve est au sud et la Bionne
est au nord. Le quartier général est placé à Sainte-Menehould à une
égale distance du corps d’armée et de l’avant-garde commandée par le
général Dillon. Sur la rive droite de l’Auve. Un bataillon de troupes de ligne se trouve dans le château de Saint-Thomas. Vienne-le-Château, Moiremont et La Neuville-au-Pont
sont occupés par trois autres bataillons et de la cavalerie. Le front
du camp est couvert de batteries qui découvrent le vallon dans tous ses
prolongements. La gauche du camp se terme sur le chemin de Châlons, la
rive droite de l’Auve est laissée à l’armée de Kellermann.
Kellermann est arrivé le 18 septembre à Dampierre-le-Château
d’où il reçoit le soir une dépêche de Dumouriez lui indiquant en
arrière et sur la gauche une position excellente, formant équerre avec
la sienne. Le lendemain, Kellermann fait passer l’Auve
à ses troupes. Mais à peine est-il rendu sur l’emplacement désigné par
Dumouriez que, frappé par ses inconvénients, il court à
Sainte-Menehould pour faire observer au général en chef combien cette
position est dangereuse. La gauche destituée d’appui, est soumise aux
hauteurs qui descendent du moulin de Valmy. La droite touche un étang
qui gêne sa communication avec la gauche de l’armée de
Sainte-Menehould. Le ruisseau d’Auve, seule retraite en cas d’échec,
est trop rapproché des arrières du camp. Une armée fuyant en désordre
se retrouverait embourbée. Si les deux armées sont attaquées, elles
seraient battues par le seul fait du terrain. Kellermann prévient
Dumouriez qu’il est décidé à repasser l’Auve le lendemain 20 septembre,
à la pointe du jour. Il n’a pas le temps de mettre son plan à
exécution. L’ennemi instruit de son arrivée, et jugeant bien la
difficulté de sa position, est déjà en marche pour l’attaquer.
Le duc de Brunswick cependant avait passé les défilés du nord et pivoté pour couper Dumouriez de Châlons. À ce moment, la manœuvre prussienne étant presque achevée, Kellermann, commandant en l’absence momentanée de Dumouriez, fait avancer son aile gauche et prend position sur le plateau adossé au moulin entre Sainte-Menehould et Valmy.
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MessageSujet: Re: Bataille de Valmy 1792   Bataille de Valmy 1792 EmptyMer 3 Déc - 16:07

Déroulement


A trois heures du matin, le 20 septembre, les Prussiens et les Autrichiens sont déjà en mouvement et bientôt l’avant-garde prussienne, commandée par le prince de Hohenlohe-Singelfingen, rencontre celle du général Kellermann, sous les ordres du général Després-Crassier, établie en avant du village de Hans
pour éclairer cette partie et couvrir la gauche de l’armée. L’attaque
de l’ennemi fait prendre conscience qu’il s’agit d’une affaire sérieuse
et non d’une escarmouche d’avant-postes, les coalisés veulent en finir
et écraser d’un seul coup les deux petites armées qui s’opposent à leur
marche.
L’avant-garde ennemie se porte directement sur Hans, entre la Bionne et la Tourbe, tandis que le gros de l’armée, remonte la rivière, à Somme-Tourbe suivie des Autrichiens du général Clairfayt.
À la première nouvelle de l’attaque de son avant-garde, Kellermann
ordonne de plier les tentes, de prendre les armes et de déblayer la
route en arrière en faisant filer les équipages par le grand chemin de
Sainte-Menehould. Il n’est plus question de repasser l’Auve, le temps
presse. L’avant-garde, vigoureusement attaquée, se replie déjà sur
l’armée. Kellermann prend aussitôt ses dispositions pour une bataille
en règle.
Jusque vers sept heures, un brouillard épais empêche aux deux armées
de connaître leurs dispositions respectives. Lorsqu’il se dissipe un
peu, l’artillerie commence à tirer de part et d’autre, et le feu se
soutient avec vivacité, sans être vraiment meurtrier pour aucun parti.
Vers dix heures, Kellermann, placé au centre de la ligne, étudie les
manœuvres de l’ennemi lorsque son cheval est tué sous lui d’un coup de
canon. Presque dans le même temps, des obus éclatent au milieu du dépôt
de munitions et font sauter deux caissons d’artillerie, blessant
beaucoup de monde alentour. Dans le désordre ainsi causé, les
conducteurs s’enfuient avec leurs caissons. Faute de munitions, le feu
diminue d’intensité. Une partie de l’infanterie opère alors un
mouvement de recul et ajoute à la confusion générale. Kellermann s’y
rend en personne, et reprend la première position.
Le duc de Brunswick voyant que le feu de son artillerie n’a pas
réussi à ébranler les troupes françaises, veut essayer une attaque de
vive force. Vers les onze heures, le feu de ses batteries redouble. Il
forme trois colonnes d’attaque soutenues par la cavalerie. Les deux
colonnes de gauche se dirigent sur le moulin de Valmy, la droite se
tenant à distance. Ces attaques en ordre oblique sont la tactique
habituelle des Prussiens.
Kellerman
comprend que dans cet état d’esprit, il n’est pas non plus possible de
maintenir la discipline tout en restant statique. Aussi, il ordonne
d’avancer. Il dispose son armée en colonnes par bataillon. Quand elles
sont formées, il les parcourt et leur adresse cette courte harangue : « Camarades,
voilà le moment de la victoire; laissons avancer l’ennemi sans tirer un
seul coup de fusil, et chargeons-le à la baïonnette.
»
L’armée, pleine d’enthousiasme et déjà aguerrie par une canonnade de
quatre heures, répond aux paroles de son général par des cris
multipliés de : Vive la nation ! Kellermann lui-même met son chapeau au bout de son sabre et répète : Vive la nation ! En un instant, tous les chapeaux sont sur les baïonnettes et un immense cri s’élève de tous les rangs de l’armée.
Ces mouvements, cet enthousiasme, annonce une armée qui brûle de combattre. L’ennemi s’étonne, ses colonnes s’arrêtent : « La victoire est à nous ! »
crie Kellermann, et l’artillerie, dont le feu redouble, foudroie les
têtes de colonnes prussiennes. Devant tant de détermination, le duc de
Brunswick donne le signal de la retraite.
Le feu continue jusqu’à quatre heures du soir. Encore une fois
l’ennemi reforme ses colonnes et essaie une nouvelle attaque. Mais la
bonne contenance de l’armée française, son ardeur manifestée par de
nouveaux cris, suffit à l’arrêter une seconde fois. Vers sept heures du
soir, les coalisés regagnent leurs premières positions, laissant aux
Français le champ de bataille jonché de morts.
La retraite des Prussiens étonne bien des observateurs. Les suppositions vont bon train : le duc de Brunswick n’aurait-il pas été acheté par Georges Danton avec les diamants de la couronne royale de France, volés quatre jours plus tôt (16 septembre 1792) au garde-meuble ?[2]. Mais il faut aussi tenir compte du mauvais temps, de l’état de santé médiocre des Prussiens (dysenterie provoquée par la consommation des raisins verts, le ravitaillement étant coupé). Quelques jours plus tôt, l’invasion de la Pologne par la Russie et l’Autriche a commencé. Or, la Prusse a besoin de cette armée pour participer au partage.
La bataille restera marquée surtout par une intense canonnade (les
Français tirent 20 000 coups de canon) au cours de laquelle la nouvelle
artillerie française créée par Gribeauval
marque sa supériorité. Les deux armées ont assisté à la bataille sans
vraiment y prendre part. Il n’y a finalement que 300 morts côté
français, 184 chez les Prussiens.
Dumouriez a pris toutes ses dispositions pour venir au secours de
Kellermann en cas d’échec, ou pour prendre part à l’affaire si elle
devenait générale. Clairfayt s’est contenté de montrer trois têtes de
colonnes vers Valmy et Maffrievart pour tenir les Français dans
l’incertitude et menacer en même temps la tête du camp de
Sainte-Menehould et les derrières de la droite de Kellermann. Le duc de
Brunswick était si sûr de vaincre, qu’il avait cru pouvoir se passer de
l’assistance efficace de Clairfayt et des Autrichiens.
À
la bataille de Valmy, il y eut 24 000 Français d’engagés contre 100 000
Austro-Prussiens. Dans cette journée, Kellermann avait sauvé la patrie
et révélé aux Français le secret de leur valeur[non neutre]. C’en est fait, la coalition est vaincue sur ce point.[interprétation personnelle] 80 000 ennemis, qui avaient marché comme en triomphe, s’arrêtent, saisis de crainte[réf. nécessaire], et l’armée française qui, jusque-là, avait redouté son inexpérience[réf. nécessaire], devant des soldats aguerris et disciplinés, s’aperçoit que le courage et le patriotisme peuvent la rendre redoutable[non neutre],
jusqu’au moment où la discipline viendra l’égaler d’abord, pour
l’élever bientôt au-dessus de ces Prussiens et de ces Autrichiens si renommés[non neutre].

Conséquences


Le lendemain, 21 septembre, la nouvelle parvient à Paris. Assurée de la sauvegarde du pays, sûre de sa force, la Convention nationale proclame la République.
Ce même jour, Kellermann, dont la position, malgré la retraite de
l’ennemi, n’en est pas moins hasardeuse, s’établit sur les hauteurs de Voilemont, son front couvert par l’Auve et sa droite appuyée sur la gauche de Dumouriez.
La bataille de Valmy est à l’origine du mythe du citoyen en arme qui va fonder la conscription
(ou service militaire). On sait que les conséquences de cette bataille
furent l’évacuation du territoire français par l’armée coalisée le 22 octobre suivant. Goethe,
qui a assisté à la bataille aux côtés du duc de Saxe-Weimar aura ces
mots prophétiques : « D’aujourd’hui et de ce lieu date une ère nouvelle
dans l’histoire du monde »[3].
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MessageSujet: Re: Bataille de Valmy 1792   Bataille de Valmy 1792 EmptyMer 3 Déc - 16:08

Personnalités ayant participé à cette bataille



Du côté des troupes françaises



  • François Marie d'Aboville (1730-1817), général, commandant l’artillerie
  • Augustin Daniel Belliard (1766-1832),
    député, capitaine des engagés volontaires, lors de la bataille, au
    milieu de la canonnade, il transmet d’un corps d’armée à un autre, les
    ordres de Beurnonville.
  • Jean Ernest de Beurmann (1775-1850), alors capitaine.
  • Charles François Dumouriez (1739-1823), général, il commandait une partie des troupes.
  • Pierre Dupont de l'Étang (1765-1840), alors adjudant général lieutenant-colonel, il combattit vaillamment.
  • Dominique François Xavier Félix (1763-1839), alors adjudant-général, il prit une part glorieuse à la bataille.
  • Joseph Diaz Gergonne (1771-1859).
  • Paul Grenier (1768-1827, alors capitaine.
  • François Christophe Kellermann (1735-1820), général, il commandait une partie des troupes.
  • Choderlos de Laclos (1741-1803), écrivain français, (auteur des Liaisons Dangereuses),
    Commissaire au ministère de la Guerre où il a la charge de réorganiser
    les troupes de la jeune République, grâce à ses activités, il participe
    de façon décisive à la victoire.
  • Adelaïde Blaise François Le Lièvre de La Grange (1766-1833), alors colonel.
  • Louis-François Lejeune (1775-1848), alors engagé volontaire.
  • Nicolas Luckner (1722 et mort guillotiné à Paris en 1794), est un militaire français d’origine germanique. Maréchal de France en 1791, commandement de l’armée du Nord, il est relevé de ses fonctions.
  • Francisco de Miranda, (1750-1816), militaire vénézuelien, Précurseur des indépendances de l’Amérique latine, alors Maréchal de camps.
  • Jean Bernard Gauthier de Murnan, (1748-1796), alors colonel.
  • Louis-Philippe d'Orléans (1773-1850), alors lieutenant-général.
  • Pierre Claude Pajol (1772-1844), alors lieutenant des grenadiers des futures colonnes infernales.
  • Auguste Marie Henri Picot, marquis de Dampierre (1756-1793), alors colonel.
  • Jacques Marguerite Pilotte, alors colonel.
  • Gabriel Adrien Marie Poissonnier Desperrières (1763-1852), alors colonel, il commandait 2 500 grenadiers qui firent des prodiges de valeur à la bataille.
  • Pierre Riel de Beurnonville (1773-1850), alors lieutenant-général, il commandait de l’avant-garde de Dumouriez.
  • David Maurice Joseph de Saint-Maurice de la Redorte (1768-1833), alors capitaine.
  • Jean Baptiste Donatien de Vimeur, comte de Rochambeau (1752-1821), général, il commandait une partie des troupes.
  • Claude Testot-Ferry (1773-1856), alors simple engagé volontaire au 10è Régiment de Chasseurs à cheval.
  • Benjamin Zix (1772-1811), dessinateur au quartier général de la Grande Armée, il a réalisé les croquis de la bataille.


De côté des attaquants



  • Charles-Guillaume-Ferdinand, duc de Brunswick-Lunebourg (1735-1806), général et prince allemand. Il commandait les forces attaquantes.
  • Charles Joseph de Croix, comte de Clerfait (1733-1798), il commandait le corps des 12.000 Autrichiens et coupe la communication entre Longwy et Montmédy.
  • Louis de Frotté (1766-1800), alors colonel-général des forces émigrées.
  • Johann Wolfgang von Goethe (1749-1832), poète, romancier et dramaturge allemand, également scientifique, il est à la bataille de Valmy aux côtés du duc de Saxe-Weimar.

(source wikipédia )
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MessageSujet: Re: Bataille de Valmy 1792   Bataille de Valmy 1792 EmptyMer 3 Déc - 19:20

Ils sont ou les Australiens?? Sad
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MessageSujet: Re: Bataille de Valmy 1792   Bataille de Valmy 1792 Empty

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